Le Paris des Vampires
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Lestat
Administrateur, Prince Vampire
Lestat


Nombre de messages : 1338
Localisation : A Paris!!
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MessageSujet: Contexte   Contexte EmptyDim 16 Mar - 0:14

Citation :
« But the world was a tomb to me, a graveyard of broken statues. »

Contexte Bitemelestat1 Contexte 011_dark

« Recouvrez son visage.
Mes yeux sont aveuglés.
Elle est morte jeune. »


    Mon cher Alessandro

    Le monde dans lequel nous avons vécu n’était qu’une illusion, je le sais à présent. Aveuglé que j’étais par les belles paroles, les magnifiques raisonnements, les théories si prometteuses, par leurs technologies fabuleuses je n’ai rien vu. Et lorsque le beau miroir s’est brisé sous mes yeux écarquillés, et que ses morceaux brisés ont commencés à voler en tout sens, mon sang a commencé à couler. Il se peu que mon cœur est cessé de battre ou alors que ses battements sont tellement lents qu’ils sont devenus imperceptible. Quoi qu'il en soit, j'aurais aimé que cela ne soit jamais arrivé, que mes yeux ne se soient jamais ouverts sur ce monde, que ce qui se déroulait une fois la nuit tombée ne se soit jamais porté à ma connaissance, car si l'homme a oublié ces créatures depuis longtemps, elles, ne l'ont pas oublié.

    Lorsque tu liras ces mots, mon cher ami, c’est que je ne serais plus. Quelque part entre ici, ce lieu pourtant si beau une fois la nuit tomber mais où règne cette odeur de pestilence, et là où tu es, j’ai perdu la vie. Peut-être n’aurais-je jamais dû aller à Paris, peut-être aurais-je dû rester auprès de toi, mon ami. Je sais que les larmes te viendrons en lisant ces mots, que tu en souilleras le papier et l’encre, que tu jetteras cette lettre au feu, de rage et de désespoir, et tu m’en vois sincèrement désolé. Si tu savais comme tu me manques en ces tristes moment où je me sens lentement partir. Mon cœur n’a pas encore cessé de battre mais je le sens partir, je ne l’entends déjà plus.

    Te laisser ces quelques mots pour explication est cruel, j’aurais voulu t’offrir plus comme adieu, mais je suis dans l’extrême nécessité. J’ignore le lieu où je suis, c’est un refuge, où un brave homme m’a prêté du papier et de l’encre. Mes sens se sont accrus, et le froid pénètre ma chair, je sais que c’est mauvais signe. D’ici l’aube je ne serais plus, mais tu pourras lire ces quelques mots et comprendre ma fin, mon ami, mon cher ami, sans qui je n’aurais jamais eu la force de me trainer jusqu’ici, sans cette idée fixe de vouloir te laisser quelque chose, une explication à ma disparition peut-être, ou alors un dernier mot d’amour.

    Je suis dans la plus grande crainte à l’idée que tu lises ce qui va suivre, la peur que tu ne comprennes pas, que tu me crois fou serait sans doute la plus douce des conclusions, car si par le plus grand des malheurs tu venais à me croire, que tu venais à avoir envie de me venger, et à venir jusqu’ici, alors je serais la plus damnés des âmes, à l’idée que tu puisses subir pareil sort au mien, car il n’en existe pas d’autres pour nous, simples mortels, lorsque nous croisons leur route. Mes mots sont pleins de mystère, je le sais, car pour toi, les lumières qui éclaire ce monde sont celle de la science et de la sagesse humaine, et combien je t’admire pour cela, je prie pour que cette lumière continue à éblouir ton cœur, comme tu as ébloui le mien.

    Mon souffle, ah, je le sens douloureux, plus douloureux alors que j’essaie de conserver l’esprit clair. Mes forces me quitte. Je crains de ne pouvoir achever cette lettre à présent. Mon cœur hésite à te révéler la vérité, à me libérer de son poids, et à te répéter les milles mots d’amour qui traversent mon âme en ta direction. Mais la raison l’emporte dans cette bataille, elle seule peut encore me sauver. Je t’en prie, n’essaie jamais de savoir ce qui a pu m’arriver, je vais te le révéler, afin que ton cœur ne soit pas trop en peine, mais je me refuse à ce que tu t’aventure ici dans le seul but de la vérité. Ceux qui m’ont tué n’hésiteront pas, ils n’ont que le goût du sang à la bouche.

    Prie pour le salue de mon âme, car ceux qui ont pris le souffle de ma vie sont des créatures ignobles dont le nom a été le sujet de bien de moquerie, de bien de livre, de bien de légende mais rarement pris au sérieux par les hommes depuis des siècles. Pourtant leur existance est réelle, véridique, ma présence dans cette cabane délabrée à agonisé en est la preuve. Sans mon sang comment pourrais-je survivre plus de quelques heures, je sens déjà le diable sortir pour venir me chercher, car je crains que ces créatures n’ai pas seulement pris mon sang pour s’en repêtre mais ait aussi souillés mon âme.


Ethan Matthew Fox


Dernière édition par Lestat le Mar 31 Mar - 20:12, édité 4 fois
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Lestat
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MessageSujet: Re: Contexte   Contexte EmptyVen 20 Mar - 19:31

Citation :
« The world changes, we do not, there lies the irony that finally kills us. »

Contexte 14654044 Contexte Fashion1_Ch3TIC

« Sur mon oreiller de pierre ;
J’ai rêvé du monde mortel au-dessus de nous ;
Ses voix et ses musiques m’on bercée ;
J’ai eu la vision de ses fantastiques découvertes,
L’intuition de son courage,
Dans le sanctuaire secret de mes pensées. »


    Vous êtes vous déjà demandé pourquoi nos ancêtres avaient peur du noir ? Les enfants vous donneraient pourtant facilement la réponse. Parce que les monstres se cachent dans l’obscurité. Dans les anciens temps, on se cloîtrait chez soi une fois la nuit tombée et ce n’était pas par pure obscurantisme, c’était pour se cacher des monstres, se protéger d’eux. Si nos ancêtres avaient peur des monstres c’était pour une bonne raison. Ils croyaient fermement en l’existence des vampires, des loups-garous ou encore des sorcières. Nous, hommes de peu de foi, qui pensons innocemment que c’est l’église qui a créer ces monstres pour nous tenir éloigner du mal, nous nous trompons lourdement. Nos ancêtres avaient raison d’avoir peur la nuit tombée, avaient raison de garder leurs enfants chez eux, de leur dire de se méfier du loup. Parce que ces monstres existent. Non, nous ne sommes pas dans un conte de fée ou un film de Tim Burton, il n’y a pas d’ange pour venir nous sauver des monstres, juste nous avec nos faibles capacités et notre innocence, notre désir si puissant de ne croire qu’aux choses réelles, comme si cela pouvait nous protéger des monstres. Savez-vous que nos ancêtres ont luttés dans le temps contre les monstres ? L’inquisition, le monstre du Gévaudan, vous vous rappelez de ces histoires, vous vous souvenez des sorcières de Salem brûlant sur leur bûcher, et bien toutes ces histoires étaient on ne peut plus réelles. L’homme a toujours voulu lutter pour être le plus fort, le seul prédateur, mais les monstres sont réels et adorent que nous restions parfaitement innocent, ignorant de ce qui se trame dans l’obscurité.

    Nous pensons être les plus forts, être les seuls sur Terre, que les monstres n’existent pas. Nous avons défié Dieu en voulant créer la vie, en nous octroyant le pouvoir de vie et de mort. Nous avons défié les lois de la science, braver le temps. L’homme a dressé des cités montant vers le ciel tel une nouvelle Babel, il a dressé des murs d’aciers et de verre autour de lui, et s’est cru à l’abri de tout y compris de Dieu et de ses caprices. Nous avons créer la vie, changer l’ADN, lancé des hommes vers les étoiles et nous nous sommes cru tout puissant. Nous avons tout oublier de nos ancêtres et de leur recommandation. Mais ils sont là, tapis dans l’ombre, les monstres que craignaient tant nos ancêtres. Et eux aussi ont évolués, nous regardant de loin, imitant nos gestes pour mieux nous tromper, utilisant notre désir de puissance pour nous utiliser comme de vulgaire pantin dans leur désir de toute puissance. Car ces monstres ne sont pas si éloignés de nous. Ils ont les mêmes désirs, les mêmes volontés, et eux aussi lance des défis à Satan et à Dieu. Mais eux savent ce qu’il y a dans l’obscurité comme dans la lumière et ont appris à jouer avec depuis des millénaires. Alors que nous, nous nous sommes laissés obscurcir notre jugement, nous nous sommes laissé aveuglé par la science et la technologie alors qu’eux s’adaptait sans cesse pour devenir peu à peu plus qu’une vieille légende, qu’une histoire qu’on raconte aux enfants avant qu’ils ne s’endorment.

    « Le vampire est une créature chimérique non-morte et non-vivante qui, suivant divers folklores et superstitions populaires, sort du tombeau pour sucer le sang des vivants afin d'en tirer la force vitale. La légende des vampires puise ses origines dans des traditions mythologiques anciennes et l'on retrouve des êtres légendaires dotés de caractéristiques des vampires dans toutes sortes de cultures à travers le monde. Dans les traditions folkloriques, les vampires étaient dépeints comme des revenants en linceul qui, visitant leur aimée, causaient mort et désolation dans le voisinage. Les vampires sont les héritiers de la malédiction de Caïn, qui fut condamné à errer éternellement pour avoir tué son frère Abel. Ils peuvent la transmettre à leur tour à un mortel par un acte qu'ils nomment l'Etreinte, et qui consiste à vider la personne de son fluide vital avant de lui faire avaler un peu de leur propre sang. Le mort se ranime alors, et sera à son tour immortel, mais obligé de se nourrir de sang frais. »

    Alors, vous allez y croire maintenant qu’on vous a prévenu ? Non, évidement. L’homme ne croit plus aux monstres depuis trop longtemps. Même lorsque des cas se présentent, comme ce serial killer en écosse qui vidait de leur sang ses victimes, l’homme ferme les yeux, préférant la douce sécurité de l’innocence. Il est si facile de croire que le monde est fait de science, de faits exacts, que le surnaturel n’est fait que pour les films d’horreurs ou les contes de fées, que tout cela, non tout cela n’existe pas. D’ailleurs plus personne n’y croit à présent. Le premier homme à se lever et à crier que les vampires existent sera immédiatement considéré comme fou et mit au ban de la société. C’est pour cela que ceux qui croient en l’existence des vampires se taisent et s’unissent dans le secret et le silence, observant de loin les vampires sans intervenir ou au contraire en se lançant dans une traque des monstres. Mais nous, l’humanité entière, nous avons oubliés les vampires. Et quelque part, cela est devenu notre arme contre eux, sans qu’on le sache. Car il n’y a rien de pire que l’oubli, même la mort est préférable à être complètement oublié. Les vampires ont tellement protéger le secret de leur existence voulant absolument éviter que des évènements comme l’inquisition se reproduise qu’ils en sont devenus plus que des ombres dans les pages de vieux livres prenant la poussière.

    Vous ignorez à quel point nous avons détruit les vampires en les oubliant. Ceux-ci pensaient que leur secret les sauvegarderait à jamais et le pensent encore. Ils ont cru qu’ils disparaîtraient ainsi de notre existence continuant de nous chasser sans qu’on ne l’apprenne jamais, et ils ont eut raisons. Ce ne sont plus que des chimères à nos yeux. Et plus nous les avons oubliés plus nos âmes se sont salies, notre société voulant créer l’homme parfait a créer l’enfer sur Terre. Les âmes innocentes disparaissaient peu à peu, menant le vampire à sa perte. C’est ainsi que tout a commencé. Les vampires les plus esthètes ne trouvaient plus de sang innocents, devant chasser sans cesse chez les plus jeunes jusqu’à ne se nourrir que du sang d’enfant, mais comment chasser des enfants sans risquer de perturber la croissance de la race humaine nécessaire à la survie des vampires ? Ainsi, dans l’ombre, peu à peu, les vampires se sont éteints. La folie en a gagné certains, d’autres ont simplement disparus, et une étrange majorité s’est mis à chercher le danger et y ont trouvé la mort. Ce ne sont que les vampires anciens, puissants, retiré du monde, qui ont pu constater ce changement si léger et pourtant si évident, enfermé dans leur tour d’argent, si loin de tout. Et maintenant les vampires se sont mis à devenir végétariens comme pour accélérer leur fin. Vous n’imaginez pas comme les vampires sont proche de la fin. Et vous ne pouvez deviner ce qui va les sauver.


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